samedi 14 avril 2012

Un village français sous l'occupation policière en 2012...

Notre Dame des Landes, un village parmi tant d’autres dans cette Bretagne profonde. Mais voilà, les puissances de l’argent et leurs valets sont arrivés. Ils veulent construire un aéroport. La paix, la tranquillité, c’est fini.
Des vieux  nous disent « c’est comme pendant la guerre avec les boches, les gendarmes, la milice aux ordres de Pétain. On nous contrôle, on nous épie; quelques fois ça tourne mal : ils attaquent à la lacrymo et ils chargent comme des brutes quand ils n’arrêtent pas certains. » Un autre, un peu plus jeune, opine de la tête « et dire qu’on faisait ça aux arabes pendant la guerre d’Algérie ».

Oui, ils ont bonne mine nos élus favorables à l’aéroport avec leurs costumes chics, chemises blanches et cravates quand ils affirment « il se fera. ». Et comment ils vont le faire ????
En développant la répression par la présence policière ? En accentuant les contrôles ? En augmentant la présence militaire par des véhicules de plus en plus nombreux, surtout en rase campagne, pour contrôler et ficher plus ? Ils vont amplifier l’arrogance policière en uniforme et en civil pour faire toujours plus peur, pour augmenter le climat d’insécurité. Oui, pourquoi tout cela ? Qu’est ce que vous espérez, messieurs les élus ? Que la population capitule, que les paysans s’exilent ?
Vous n’avez donc pas compris qu’ils ne partagent pas les mêmes valeurs que vous ? Leur vie, leur joie, se trouvent dans la campagne de Notre Dame des Landes…
Messieurs, vous êtes une gauche dure. Votre orgueil, votre amour de l’argent, du pouvoir, font que vous n’aimez pas les gens. Ce sont même vos ennemis et vous ne désirez rien de plus que les humilier.
Cette situation se doit d’être dénoncée au niveau national par les organisations humanitaires et il faut que s’organise la solidarité avec la population de Notre Dame des Landes car à travers leur combat, c’est aussi notre liberté qu’on défend dans chaque village de France… 

                               De Jo, retraité paysan aux yeux azur.

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