Christophe Mounier
56350 BEGANNE
56350 BEGANNE
avec le soutien de la coordination des opposants au projet d’aéroport à Notre Dame des Landes
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République Française
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS 8e
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République Française
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS 8e
Béganne, le 20 décembre 2012
Objet : Notre-Dame-des-Landes : demande d’entretien
Monsieur le Président,
Je suis un habitant du Pays de Redon -côté Morbihan- et à 60 km de l'aéroport envisagé !
Je ne suis donc pas personnellement concerné par ce projet et n'y ai pas de terrain à cultiver !
Aux yeux de beaucoup d'habitants "de mon secteur", ce projet d'aéroport n'a aucun sens.
Car, on parle beaucoup de ce projet, tant l'emprise serait importante, tant il ferait détruire de bocage et tant l'espace agricole périurbain disparaîtrait encore un peu plus. Tout cela ne laisse VRAIMENT personne indifférent.
C'est bien pour cette raison que des collectifs de résistance se créent un peu partout en Bretagne et dans l'ensemble de la France désormais ...et beaucoup plus depuis les derniers évènements.
Si nous nous posons beaucoup de questions (sans réponse rassurante) au sujet de ce cet aéroport, il en est de même pour le projet de cette ligne LGV RENNES-NANTES devant ensuite le desservir.
Je m'explique : Nous avons à REDON une gare fréquentée, un noeud ferroviaire, qui donne de l'importance et de l'activité à notre ville et à notre pays qui représente tout de même un bassin de vie de 80.000 habitants. Or avec ce projet de ligne LGV RENNES-NANTES (distance de 100 kms seulement), nous savons très bien que nous n'intéressons plus ces 2 métropoles qui souhaitent être reliées au plus vite via Notre-Dame-des-Landes. Inutile de nous raconter des histoires, on "n'existe plus" sur cet axe puisque le Pays de REDON ne s'y trouve pas inscrit géographiquement....
Alors ? Ces nouvelles lignes "qui cisaillent" encore le territoire et "entament " de nouveaux et précieux espaces agricoles pour aller encore et toujours plus vite (à quelle fin de compétitivité ?) éliminent du "champ de jeu" les territoires intermédiaires ruraux et semi-ruraux et contribuent en finalité à leur mise à l'écart pour aboutir en une sorte d'isolement bien durable.
Je ne suis sans doute pas le plus parfait des stratèges en aménagement, mais cette réalité est bien facile à comprendre : Nous serons un territoire, « soumis à l’évitement forcé » de la ligne LGV entre métropoles," ou - en d’autres lieux - du « défilement dans l'espace », qu'on cherche toujours à rétrécir par la vitesse, parce que cet espace est devenu "un ennemi" pour l'Homme pressé .
Monsieur HOLLANDE, nous ne voulons pas être dupes de cet aménagement. L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous entraîne un peu plus dans ce mouvement de centrifugeuse où seuls les territoires métropolitains (RENNES / NANTES), avec ici cette possible (?) ligne LGV, sont promis « au plus beau des avenirs ( !!!?) ».
Je fais partie, Monsieur Le Président, de ces citoyens qui demandent à pouvoir -enfin - converser avec vous, après de nombreux appels dans ce sens que vous avez déjà (normalement) reçus.
SINCEREMENT et AVEC TOUT LE RESPECT que nous vous devons, Il n'est plus temps de renvoyer à "une visite de courtoisie (?)" avec Monsieur le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, qu'une délégation a déjà eu l'occasion de rencontrer au moment de la Conférence environnementale, sans plus de continuité ensuite dans le débat.
Monsieur HOLLANDE, la colère monte de jour en jour contre ce projet.
Il ne faut vraiment plus attendre le risque de compliquer encore le dossier et de radicaliser la voix de CEUX QUI, TRES DEMOCRATIQUEMENT, ASPIRENT A VOUS RENCONTRER PARCE QU'ILS ONT DES CHOSES A VOUS DIRE !
Veuillez agréez, Monsieur le Président de la République, mes sincères salutations.
Christophe Mounier
Monsieur le Président,
Je suis un habitant du Pays de Redon -côté Morbihan- et à 60 km de l'aéroport envisagé !
Je ne suis donc pas personnellement concerné par ce projet et n'y ai pas de terrain à cultiver !
Aux yeux de beaucoup d'habitants "de mon secteur", ce projet d'aéroport n'a aucun sens.
Car, on parle beaucoup de ce projet, tant l'emprise serait importante, tant il ferait détruire de bocage et tant l'espace agricole périurbain disparaîtrait encore un peu plus. Tout cela ne laisse VRAIMENT personne indifférent.
C'est bien pour cette raison que des collectifs de résistance se créent un peu partout en Bretagne et dans l'ensemble de la France désormais ...et beaucoup plus depuis les derniers évènements.
Si nous nous posons beaucoup de questions (sans réponse rassurante) au sujet de ce cet aéroport, il en est de même pour le projet de cette ligne LGV RENNES-NANTES devant ensuite le desservir.
Je m'explique : Nous avons à REDON une gare fréquentée, un noeud ferroviaire, qui donne de l'importance et de l'activité à notre ville et à notre pays qui représente tout de même un bassin de vie de 80.000 habitants. Or avec ce projet de ligne LGV RENNES-NANTES (distance de 100 kms seulement), nous savons très bien que nous n'intéressons plus ces 2 métropoles qui souhaitent être reliées au plus vite via Notre-Dame-des-Landes. Inutile de nous raconter des histoires, on "n'existe plus" sur cet axe puisque le Pays de REDON ne s'y trouve pas inscrit géographiquement....
Alors ? Ces nouvelles lignes "qui cisaillent" encore le territoire et "entament " de nouveaux et précieux espaces agricoles pour aller encore et toujours plus vite (à quelle fin de compétitivité ?) éliminent du "champ de jeu" les territoires intermédiaires ruraux et semi-ruraux et contribuent en finalité à leur mise à l'écart pour aboutir en une sorte d'isolement bien durable.
Je ne suis sans doute pas le plus parfait des stratèges en aménagement, mais cette réalité est bien facile à comprendre : Nous serons un territoire, « soumis à l’évitement forcé » de la ligne LGV entre métropoles," ou - en d’autres lieux - du « défilement dans l'espace », qu'on cherche toujours à rétrécir par la vitesse, parce que cet espace est devenu "un ennemi" pour l'Homme pressé .
Monsieur HOLLANDE, nous ne voulons pas être dupes de cet aménagement. L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous entraîne un peu plus dans ce mouvement de centrifugeuse où seuls les territoires métropolitains (RENNES / NANTES), avec ici cette possible (?) ligne LGV, sont promis « au plus beau des avenirs ( !!!?) ».
Je fais partie, Monsieur Le Président, de ces citoyens qui demandent à pouvoir -enfin - converser avec vous, après de nombreux appels dans ce sens que vous avez déjà (normalement) reçus.
SINCEREMENT et AVEC TOUT LE RESPECT que nous vous devons, Il n'est plus temps de renvoyer à "une visite de courtoisie (?)" avec Monsieur le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, qu'une délégation a déjà eu l'occasion de rencontrer au moment de la Conférence environnementale, sans plus de continuité ensuite dans le débat.
Monsieur HOLLANDE, la colère monte de jour en jour contre ce projet.
Il ne faut vraiment plus attendre le risque de compliquer encore le dossier et de radicaliser la voix de CEUX QUI, TRES DEMOCRATIQUEMENT, ASPIRENT A VOUS RENCONTRER PARCE QU'ILS ONT DES CHOSES A VOUS DIRE !
Veuillez agréez, Monsieur le Président de la République, mes sincères salutations.
Christophe Mounier
Oui il est venu le temps de stopper tout ce qui relève de ce projet inutile, mortifère pour nos territoires, nos bassins de vie, nos terres nourricières. Oui il est venu le temps d'arrêter d'alimenter de nos deniers publics les caisses de VINCI et les dividendes de ses actionnaires: Ensemble NON à l'AEROPORT, NON a la L G V! Tous le 11 mai 2013 pour former la chaine humaine autour de la Z A D de Notre Dame des Landes.
RépondreSupprimer