samedi 4 janvier 2014

Eloge de la lenteur…



Meilleurs vœux à tous…Que le courage et l’énergie d’œuvrer à un monde plus solidaire, plus respectueux  de la nature et de l’humain continuent à nous animer…
Ces derniers jours, nous affrontons le vent et la pluie en travaillant dehors auprès de nos animaux. Nous pensons aux personnes sinistrées en Bretagne par les montées des eaux ou par le vent… Nous nous sentons impuissants quand les éléments se déchainent ; et nous trouvons qu’ils se déchainent régulièrement désormais (effet du réchauffement climatique?).
Les aménagements ne sont pas toujours adaptés à cette nouvelle situation. En effet, il n’est pas rare (pression urbaine oblige) d’autoriser des constructions en zone humide. Par ailleurs, l’arrachage des haies, l’arasement des talus, le drainage, l’augmentation des surfaces bitumées  font que l’eau qui tombe du ciel arrive de plus en plus vite dans les cours d’eau. Ce phénomène est accentué par l’intensité des pluies (parfois la pluviométrie d’un mois en quelques jours).
L’agriculture, notre alimentation, repose sur l’utilisation d’une couche infime (quelques dizaines de cm de terre à comparer au rayon de la terre) qui doit recevoir régulièrement soleil et eau. Alors soyons modestes et respectueux Nous nous rendons compte que nous ne maitrisons pas tout, et surtout pas l’eau !
Alors, raison de plus pour ne pas jouer aux apprentis sorciers à Notre Dame des Landes en bétonnant 2 têtes de bassins versants.
Je souhaite que soit révolue l’apologie du toujours plus vite (exit les lignes LGV, par exemple, où les politiques gaspillent des millions pour faire gagner quelques minutes, minutes qui seront perdues dans les embouteillages pour accéder aux gares…) et que vienne le temps de la lenteur, si propice à la réflexion…

1 commentaire:

  1. Que tout cela n'est que trop vrai. mais, nos politiques n'ont rien compris. Ils ne veulent pas que leurs concitoyens prennent un peu le temps de vivre. Ils ne laisseront que le souvenir des plus gros fossoyeurs de la terre que nous ont laissée les générations précédentes et ne laisseront à nos, à leurs enfants que le souvenir que de lamentables égoïstes, avant de finir en poussière comme chacun de nous.

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