Il en a fallu de l’obstination, de la ténacité… Il a fallu
multiplier les efforts, les manifs, les
angles d’attaque, les expertises ; il a fallu faire des choses que nous n’aurions
jamais pensé faire, pour qu’enfin l’Etat reconnaisse que le projet de Notre
Dame des Landes n’avait plus de raison d’être. Le contexte a changé, l’Etat
reconnait qu’il est possible d’améliorer l’existant.
C’est bien parce que nous étions persuadés que notre combat
était juste et légitime et parce que nous étions soutenus par vous tous que
nous n’avons rien lâché. Quelle belle victoire collective !
La raison a fini par l’emporter mais que d’énergie déployée.
Je ne sais si l’Etat tirera les leçons de cette lutte, du
déni de démocratie permanent qui a accompagné ce projet, des mensonges éhontés
qui ont conduit à la déclaration d’utilité publique…
L’arrêt du projet est une première étape. Il reste désormais
à enraciner l’avenir c’est-à-dire permettre que, sur ce bout de territoire
sauvé de la folie des bâtisseurs, puissent continuer à vivre et se cultiver les champs du possible.
Voilà le message que nous voulons, tous ensemble, porter demain
10 février.